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Caecilia ALEXANDRE, Faculté de droit, Université Laval

 

 

La nature et la culture en droit international: un mariage difficile, mais nécessaire pour le «vivre-ensemble » chez les peuples autochtones

 

 

Les territoires des peuples autochtones sont continuellement exploités au nom de la poursuite d'intérêts économiques, touristiques et environnementaux, ce qui entrave non seulement leur droit à disposer librement de leurs ressources naturelles, mais met aussi en péril leur capacité à assurer la perpétuation de leurs pratiques culturelles, lesquelles forment et enrichissent le patrimoine commun de l'humanité. Les communautés autochtones du Canada n'ont, d'ailleurs, de cesse de préciser au sein de forums internationaux, mais aussi, au Gouvernement du Québec dans le cadre du Plan Nord, l'importance de maintenir un écosystème viable, élément essentiel à la promotion et à la survie de leurs pratiques culturelles. Selon ces communautés, il est donc primordial de préserver l'espace naturel de ces populations, notamment par des moyens juridiques, afin de sauvegarder leur héritage culturel. Cette recherche pose ainsi la question de la relation qu'entretiennent la diversité culturelle et la diversité biologique en droit international, et de la conciliation fondamentale de ces deux concepts pour le vivre ensemble. Plus précisément, nous nous demanderons : Pourquoi et comment la prise en compte, dans les instruments juridiques internationaux, du lien qui unit la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la préservation des ressources naturelles pourrait-elle constituer une contribution positive à la fois pour les pratiques culturelles des peuples autochtones et pour le développement durable des sociétés ?

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