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Sofia ARSENII, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval

 

 

Les jeunes Québécois d’origine roumaine dans les cégeps et les universités: une construction complexe du choix d’orientation.

 

 

Un des sujets d’actualité en éducation au Québec représente la construction du choix d’orientation des jeunes pour des  études  postsecondaires  auprès  d’un  groupe  qui  demeure  important-  les  jeunes  immigrants.  Pour cette recherche  nous  avons  choisi  les  enfants  d’immigrants  de  deuxième  génération  (nés  au  Québec  de  parents  qui proviennent de l’Europe de l’Est - Roumanie) et qui se démarquent positivement par rapport à l’intégration dans la société québécoise, en  comparaison avec  d’autres  groupes  ethnolinguistiques. C’est un  groupe  qui a un profil  de gagnant à l’école francophone.

 

Le but de cette communication est de présenter le cadre conceptuel de cette recherche qui constitue un « bricolage » de plusieurs concepts inspirés de la discipline de la sociologie de l’éducation.   L’approche envisagée pour cette recherche représente la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), car il s’agit de la compréhension de la réalité humaine  à  partir  des  points  de  vue  des  acteurs  eux-mêmes.  Afin  de mieux  comprendre  la  construction  du processus  du  choix  d’orientation  de  ces  jeunes,  nous  parlerons  de  la  socialisation  familiale  et  scolaire  du  jeune (Darmon,  2006;  Dubet,  2002;  Lahire,  2012),  des  représentations  sociales  (Abric, 2001;2012),  des  aspirations scolaires et professionnelles (Chombart de Lauwe, 1969); tous ces concepts sont  ancrés dans le parcours scolaire  du jeune (Doray, 2012).

 

Afin  d’expliquer  leur  choix  d’orientation  pour  des  études  postsecondaires,  nous  avons  choisi  de  le  faire  à  l’aide des  trois  logiques  d’action  de  Dubet  (1994):  la  logique  d’intégration  ( dans  une  culture  commune),  la  logique stratégique (sélection et hiérarchisation des matières et des filières; par exemple, compétition pour l’obtention des diplômes),  et  la  logique  de  subjectivation (suppose  la  capacité  des  élèves  à  attribuer  une  valeur,  un  sens  aux actions  posées  et  à  prendre  une  distance  critique)  (Dubet  et  Martuccelli,  1996).  Une  approche  qualitative  sera  envisagée, et des entrevues seront réalisées avec les jeunes et également avec leurs parents.

 

 

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